Indigné, tout simplement.

Indigné de l’inertie, de l’apathie, de l’inclairvoyance de nos gouvernants pour renverser le réchauffement climatique et garantir un avenir durable pour nos enfants.

Indignés des inégalités Nord Sud, des inégalités hommes femmes, de l’animosité de la différence.

Indigné des guerres, des conflits, de leurs souffrances et de l’argent déployée pour les nourrir alors qu’elle devrait nourrir le monde.

Indigné de voir une petite fille, son frère et ses parents réfugiés dormir à même la boue en plein hiver dans une forêt de Grande Synthe.

Indigné de voir que mon entreprise certifiée RSE ait un contrat d’exclusivité pour faire le plein de ses véhicules avec Total, deuxième plus grand pollueur de la planète.

Indigné de l’état des océans.

Indigné de voir ressurgir les idées nauséeuses remonter à la surface, les bruits de botte à nouveau résonner.

Indigné de voir la répression des armées de colibris qui œuvrent à changer le monde.

Indigné mais pas abattu. Motivé même.

Motivé à montrer justement ces armées de colibris, celles qui prennent les initiatives individuelles ou collectives éclairantes : illuminer le monde, se regimber avec le seul but de définir de nouveaux caps. La marge a toujours été là pour corriger les erreurs, améliorer la matrice.

Alors participer à cette belle aventure du collectif La Faille est pour moi une évidence. Partir à la rencontre de personnes réjouissantes, témoigner par le biais de photos et de récits les initiatives qui me nourrissent et vous exposer de nouveaux chemins : la carte des possibles.